Covid-19 : comment la French tech vient-elle en aide aux salariés ?
Depuis l’appel du gouvernement à la solidarité entre entreprises, les start-ups de l’écosystème French tech offrent leurs solutions pour venir porter main forte aux entreprises contraintes de transférer leurs opérations en ligne pendant la crise du coronavirus. Les offres sont diverses et multiples, en voici une sélection.
Les bons outils pour mieux télétravailler
Si la mise en place rapide du travail à distance a été très appréciée des salariés, elle a constitué un véritable défi pour les entreprises. Dans cette veine, Fifty propose gratuitement son offre dédiée au télétravail et à l’organisation des tâches. Si les collaborateurs peinent encore à s’approprier les bons réflexes du travail à distance, un coup de pouce personnalisé sera le bienvenu. Un bon moyen de passer des formations et des idées à l’action, même au-delà du confinement.
La start-up EMana s’appuie sur un assistant intelligent pour gérer les mails, assurément plus nombreux, avec fluidité. Elle met gratuitement à disposition ses services pendant toute la durée du confinement pour assurer le suivi de la communication intra-entreprise et une productivité au beau fixe. Du côté externe, pour prévenir une éventuelle perte de réactivité du service des relations client, Kwalys propose un bot gratuit et personnalisable qui aide à communiquer avec ses clients par chat ou appel vocal.
Accompagner les ressources humaines dans la gestion de crise
Les start-ups French tech contribuent à épauler les ressources humaines, devenues centrale à la gestion de crise du coronavirus dans les entreprises. Malgré un chômage partiel qui concerne plus de la moitié des travailleurs français, certaines entreprises continuent d’embaucher pendant le confinement. Golden Bees donne aux recruteurs un accès libre à sa plateforme de gestion de recrutement, Wan2bee.
La gestion de crise, cela s’apprend ! La licence Easy Brain pour connaître les bonnes pratiques et mieux gérer les situations telles que la crise du coronavirus est gratuite pendant le confinement. Enfin, pour bénéficier d’un regard extérieur, les PME, ETI et start-ups en besoin d’expertise complémentaire peuvent faire appel à Cokpit qui propose des créneaux téléphonique gratuits avec des jeunes retraités ou experts aguerris pour bénéficier de leur expérience sur des sujets comme les ressources humaines ou encore les finances.
Sécuriser les connexions des collaborateurs
Avec des collaborateurs travaillant de chez eux et sur des réseaux parfois peu sécurisés, la cybersécurité devient encore plus prioritaire. Frogi secure offre sa solution Plug-and-play tout au long du confinement. Cette plateforme VPN simple d’installation et d’utilisation permet de sécuriser les connexions des ordinateurs de travail pour avoir accès aux ressources de l’entreprise sans mettre en danger son patrimoine informatique.
Si la sécurisation des postes de travail a déjà été effectuée, les entreprises peuvent d’ores et déjà se renseigner sur les bonnes pratiques à la sortie du confinement pour ne pas compromettre leur cybersécurité. Advens propose un kit de sensibilisation gratuit à distribuer parmi les collaborateurs. Enfin, NXO offre trois mois d’abonnement pour profiter de leurs solutions de collaboration sécurisées compatibles avec des plateformes comme Cisco et Webex.
Soutenir l’apprentissage à la maison
Les salariés parents en télétravail, épuisés de jongler entre les enfants et leurs diverses missions quotidiennes, peuvent se tourner vers les start-ups de l’Edtech comme COLORI ou encore Magic Makers qui proposent des ateliers d’initiation au code à distance. Maplaceencrèche aide les parents de très jeunes enfants à remplacer les activités effectuées en crèche. Du côté des plus âgés, Openclassrooms a mis en accès libre toute sa plateforme, destinée aux écoles, aux apprentis, et même aux organismes de formation, pour faciliter la transition vers l’apprentissage à distance.
La crise du covid-19 pourrait bien avoir donné un coup d’accélérateur à la transition numérique ainsi qu’aux solutions de gestion de crise. Si les acteurs de la French tech font preuve de solidarité, ils ont également saisi l’occasion de contribuer à révolutionner les modes de travail.
Mae TREBUIL