Coordinateurs : Laëtitia Lethielleux (laetitia.lethielleux@univ-reims.fr) ; Patrick Valéau (patrick.valeau@univ-rennes1.fr)

Membres :

Frédérique Allard, Marie Cousineau, Nadine Dubruc, Adama Ndiaye, Olivier Boned, Julien Maisonnasse, Valérie Michaud, Jennifer Urasadettan, Pascal Glemain, Arnaud Lacan; François Silva, Sébastien Payre, Amelie Artis, Marc-Andre Vilette, Kevin Pastier, Francois Silva, Jean-yves Juban, Herve Charmettant; Ketty Bravo-Bouyssy; Jean-Christophe Vuauttoux, Victor Combes; GUILLOT-SOULEZ Chloe; Caroline André, Monique Combes-Joret, Stéphanie Havet-Laurent, Jerome Gardody, Magali Boespflug; Geraldine schmidt,  Nathalie Raulet-Croset, Delphine wannenmacher, Elise marcandella, Nadine Richez-Battesti, Camille Retsin, Laura Athmani.

Présentation

L’année 2014 a vu l’institutionnalisation de formes d’organisations caractérisées par « un mode d’entreprendre autrement » (alternatif au privé lucratif) avec la promulgation de la loi du 31 juillet 2014 relative à l’Economie Sociale et Solidaire (ESS). Cette loi inclusive définit un périmètre qui rassemble les formes historiques de l’économie sociale (associations, coopératives, mutuelles et fondations) et, à leurs côtés, des sociétés commerciales à finalité sociale et à lucrativité limitée[1] (notamment avec la disposition relative à l’agrément Entreprises Solidaires d’Utilité Sociale (ESUS)). Ces nouvelles formes sont dénommées « entreprises de l’ESS » dans la loi et « entreprises sociales » dans la littérature. Les entreprises de l’ESS représentent plus de 10% de l’emploi en France, soit 2,37 millions de salariés dans 221 325 établissements).

L’objectif de ce groupe de travail est de réunir des chercheur-e-s pour mener une réflexion sur l’organisation des entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire (EESS) dont les frontières traditionnelles sont en pleine mutation. Les différentes dimensions examinées sont les suivantes :

• L’organisation du travail,

• Les outils de gestion,

• La GRH dans les structures de l’ESS : pratiques, enjeux, spécificités…

• Les conséquences de ces différents modèles d’organisation sur la GRH (qualité de vie au travail, une gestion des ressources humaines bénévoles ? le risque des conflits de valeurs ? ….),

• Les formes d’innovations sociales…